Qui doit payer la maison de retraite d’un parent âgé ?
Après un certain âge et avec la réduction de la mobilité, le maintien à domicile des séniors devient de plus en plus compliqué. Comme alternative, les maisons de retraite et les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) offrent le cadre idéal pour la prise en charge des retraités. Toutefois, le coût de ces établissements demeure très élevé, ce qui suscite une préoccupation majeure : qui doit payer les frais ? Dans cet article, nous vous présentons les potentielles sources de financement des maisons de retraite pour un parent âgé.
Une prise en charge par le parent âgé
Dans une maison de retraite, les différents frais sont répartis en trois catégories : l’hébergement, les soins et le tarif dépendance. Par mois, la facture de ces charges oscille entre 2000 et 5000 €, selon la région. Si vous résidez dans le département de la Drôme et ses environs, consultez les avis et tarifs sur les maisons de retraite de Romans-sur-Isère en ligne pour vous faire une idée. Et pour financer ces dépenses, la première source reste la personne âgée elle-même. Si elle dispose de ressources suffisantes (pensions de retraite, revenus locatifs ou économies), elle devra payer elle-même sa maison de retraite.
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Retenez toutefois qu’en cas de revenus modestes, certaines aides peuvent venir compléter sa participation. De même, à l’inverse de l’hébergement, les soins et les prestations liées à la dépendance sont pris en charge par l’APA (Allocation personnalisée à l’autonomie). Celle-ci peut être couverte par la Sécurité sociale. Malgré cela, si les ressources de la personne âgée ne suffisent pas, les maisons de retraite peuvent orienter la famille vers l’aide sociale.
Les aides sociales
Comme expliqué, si les ressources du parent âgé sont insuffisantes, les aides sociales peuvent se révéler indispensables. Parmi celles-ci, nous avons l’Aide sociale à l’hébergement (ASH). Accordée par les départements sous conditions de ressources, elle permet de prendre en charge tout ou partie des frais de séjour en maison de retraite.
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Mais en contrepartie, les montants avancés seront récupérés sur l’héritage au décès du bénéficiaire. Cependant, les clauses pourraient varier d’un établissement à un autre. Comparer les maisons de retraite dans le Drome vous permettra de trouver la formule qui vous convient. Voici d’autres exemples d’aides sociales à envisager :
- La caisse de retraite et les mutuelles : elles peuvent prendre la forme d’un complément financier, d’une prise en charge partielle ou d’un soutien à l’aménagement du domicile ;
- Les communes et les CCAS (Centres Communaux d’Action Sociale) : elles proposent des aides ponctuelles ou régulières pour les dépenses de santé, le logement ou les frais de maison de retraite.
Les enfants et la famille du parent âgé
Si les ressources du parent âgé et les aides sociales ne couvrent pas tous les besoins, il revient en priorité à son conjoint (ou à son partenaire de Pacs) de contribuer aux charges. Si cela est impossible, la famille prend le relai. En France, le Code civil impose une obligation alimentaire aux enfants envers leurs parents. Cette obligation signifie que les enfants doivent subvenir aux besoins essentiels de leurs parents lorsque ceux-ci ne sont plus en mesure de le faire eux-mêmes. Dans ce cas, le montant de la participation des enfants est fixé en fonction de leurs ressources et de leurs charges.
Pour finir, retenez aussi qu’il est possible d’anticiper le financement des frais de maison de retraite par le biais de donations ou de successions. Les parents peuvent, de leur vivant, transmettre une partie de leur patrimoine à leurs enfants ou petits-enfants, tout en conservant l’usufruit. Cette solution permet de réduire la charge financière des frais de maison de retraite et de préparer la succession de manière organisée.
